Univers beauté : l’hyperpersonnalisation est-elle l’avenir ?
L’hyperpersonnalisation, ou approche ultra-personnalisée, ne se contente pas d'analyser les symptômes visibles, mais s'intéresse également aux causes sous-jacentes des problèmes de peau. Plus les données objectives recueillies sont nombreuses, mieux vous comprendrez votre peau. Cela est crucial pour choisir des soins adaptés et traiter les éventuels problèmes cachés.
Le grand public
L’essor de l’hyperpersonnalisation transforme la manière dont les consommateurs abordent les soins de la peau. Par exemple, des tests ADN sont de plus en plus utilisés dans l'industrie cosmétique. En Grande-Bretagne, la chaîne Holland & Barrett propose des tests ADN en magasin pour déterminer la crème de jour la plus appropriée.« Un test ADN aide à mieux comprendre et à éliminer les hypothèses. Mais il coule de source que le mode de vie aussi impacte la peau », explique Dr Barbara Geusens.
Mesurer pour mieux comprendre
« Les tests génétiques, épigénétiques et sanguins jouent un rôle important. Ils constituent le lien entre ce que l’on voit et ce qui se cache derrière (la cause) », indique Dr Barbara Geusens.
Nomige, la marque belge de soins de la peau fondée par Dr Barbara Geusens étudie les carences de la peau et donc aussi ses besoins spécifiques à travers un test (écouvillon) ADN. Forte de ces connaissances, la marque personnalise des produits pour ses clients en ajoutant les ingrédients appropriés à chaque peau unique.
Les marques et les experts qui développent et/ou recommandent des produits sur la base de ces données contribuent à l’émergence de la tendance d’hyperpersonnalisation. Et plus la technologie continue à évoluer, plus la tendance sera courante.
« Les scans du visage courants vous aident à mieux comprendre votre peau. Un bon premier pas qui ne dit pourtant rien sur la cause des éventuelles lésions. C’est ici que les tests génétiques (comme un test ADN), épigénétiques et sanguins entrent en jeu. Ils constituent le lien entre ce que l’on voit et ce qui se cache derrière », explique Dr Barbara Geusens.